Plotin

Traité 19 Sur les vertus

Dominic J. O’Meara, Paris: Vrin, 2019

Description

Le traité 19 Sur les vertus (Ennéades I, 9), sans en être une présentation complète, est un des textes les plus importants consacrés par Plotin à l’éthique. Ce texte a aussi exercé, directement et indirectement, une grande influence sur la pensée éthique dans l’antiquité tardive, à Byzance, en terre d’Islam, et dans le Moyen Âge latin. Comment l’homme peut-il s’assimiler, dans sa vie, à une vie divine grâce aux vertus ? A cette question Plotin apporte une réponse originale en distinguant deux sortes d’assimilation et deux sortes de vertus. La conception d’une assimilation asymétrique permet d’envisager une vie de l’homme assimilée par la vertu à la vie d’une divinité qui transcende la vertu. La distinction que fait Plotin entre vertu « politique » et vertu « supérieure », distinction nouvelle, articule la mise en ordre et la gestion des désirs, des plaisirs et des souffrances que peut apporter la raison de l’homme, ainsi que la dépendance de la raison d’une connaissance inspirée par un intellect divin transcendant. Sont ainsi posés les jalons de ce que sera, chez les successeurs de Plotin, la théorie d’une hiérarchie des vertus. Dans ce traité, Plotin discute aussi de la « purification » morale de l’âme, du possible dans le perfectionnement de l’homme, de la gestion des affects corporels et de l’irrationnel, des liens qui lient les vertus entre elles. Le commentaire cherche à compléter le traité en citant d’autres textes de Plotin et en le situant dans le cadre des grandes théories éthiques de l’antiquité, notamment celles de Platon, Aristote, d’Épicure et des stoïciens.

(Texte de la maison d’édition) 

Lien

http://www.vrin.fr/book.php?code=9782711628575

Émotions de Dieu

Attributions et appropriations chrétiennes

(XVIe – XVIIIe siècle)

C. Bernat, F. Gabriel (eds.), Turnhout: Brepolis, 2019

Description

Si le grand mouvement d’histoire des émotions est maintenant très développé et reconnu, un angle mort persiste : il s’intéresse aux émotions des hommes, non à celles de Dieu. Tel est le cœur de ce volume qui couvre une période clef de la thématisation des passions. Parler de Dieu suppose de lui attribuer des qualités qui montrent combien sa nature diverge de celle de l’homme. De sa perfection découlent notamment l’impassibilité et l’immutabilité. Dès lors, comment parler d’émotions de Dieu, puisque les mouvements, le dérèglement et l’altération qu’elles présument renvoient, dès l’Antiquité, à la faiblesse et à la passivité humaines ? Ces émotions divines traversent pourtant bien l’Ancien Testament, qui présente un Dieu tour à tour affligé, offensé, en colère, aimant et prenant pitié de ses créatures. Ces anthropomorphismes doivent-ils être lus de manière allégorique, comme la preuve d’une inadéquation sémantique et d’une intention pédagogique ? Est-ce parce que ce sujet résiste que le vaste courant d’histoire des émotions l’a délaissé ? L’implication affective du Fils a pourtant été décisive pour appréhender la spécificité chrétienne et l’empathie divine comme source de consolation suprême. Notre volume se situe à l’intersection de ce double angle mort thématique de l’histoire des émotions, et chronologique de l’histoire de la théologie de la souffrance de Dieu qui néglige l’époque moderne. Il propose d’élargir l’enquête aux gestes sociaux dans lesquels les émotions de Dieu sont impliquées. En quel sens peut-on parler d’émotions divines ? Par qui, dans quels cadres et à quelles intentions sont-elles mobilisées ? À quels titres sont-elles révélatrices de la difficulté à penser la divinité ? Les embarras narratifs, ontologiques, exégétiques et confessionnels auxquels donnent lieu ces émotions divines se déploient ici dans des cadres théologiques, homilétiques, littéraires, et plus largement oratoires, théâtraux et guerriers.

(Texte de la maison d’édition)

Table de matières

Chrystel Bernat, Avant-propos. Émotion et divinité : valeur heuristique d’un paradoxe doctrinal

Frédéric Gabriel, Introduction. Les émotions de Dieu : situation et histoire d’un problème

Piroska Nagy, Liminaire. Émotions de Dieu au Moyen Âge : de la passivité à la compassion

Première partie : Matrices bibliques et philosophiques, entre immutabilité de Dieu et anthropopathie

Gilbert Dahan, Les émotions de Dieu dans l’exégèse médiévale

Alberto Frigo, Affectiones Dei : les débats sur les passions divines dans la scolastique médiévale et postmédiévale

Brigitte Tambrun, Le Dieu des sociniens serait-il sujet à toutes les passions humaines ?

Laurent Thirouin, Quand il est parlé de Dieu à la manière des hommes : l’irritation de Dieu chez Pascal

Deuxième partie : Combats et justice : dynamiques de l’émotion divine

Véronique Ferrer, « Jamais le soleil radieux ne se courrouce » : l’interprétation confessionnelle de la colère divine dans le contexte réformé des persécutions (XVIe et XVIIe siècles)

Silvia Mostaccio, Dieu à la guerre. Les émotions de Dieu et la guerre de Quatre-vingt ans aux Pays-Bas espagnols

Chrystel Bernat, La dilection divine. Usages et enjeux d’une proximité élective dans la littérature pastorale huguenote en temps de persécution (XVIIe et XVIIIe siècles)

Troisième partie : Transpositions et mises en scène 

Audrey Duru, Sensibilité divine et communauté émotionnelle dans la tragédie humaniste biblique : le Jephté latin de Buchanan (1554) et ses traductions françaises (1566-1601)

Claudie Martin-Ulrich, Les émotions de Dieu dans l’oraison funèbre de la Renaissance française : un cas d’école ?

Paula Barros, De la « sobre intempérance » divine à la sanctification des passions humaines : émotion et spiritualité dans l’Angleterre du premier XVIIe siècle

Frédéric Gabriel, La Passion comme mise en scène de l’émotion : rhétorique et christologie chez Jacques Biroat

Sébastien Drouin, Postface. Divines émotions humaines

Lien

http://www.brepols.net/Pages/ShowProduct.aspx?prod_id=IS-9782503583679-1

Current Approaches to the Study of Religion

Aims, Methods, and Theories of Research

McCutcheon, Russell T. (ed.), Berlin: De Gruyter, 2017

Description

Though in existence in Europe since the late 19th century, the study of religion began in earnest in North American only in the early to mid-1960s. A divergent field-evidence of long standing theoretical controversies that continue to this day-what was once known as Comparative Religion today goes by a wide variety of names, from Religious Studies and the Science of Religion to what some now name Critical Religion Studies. Trying to manage this diversity and present the impression of a coherent field, Jacques Waardenburg published an authoritative anthology a generation ago, which tracked the field’s key theoretical and methodological debates, from F. Max Muller to the 1950s. But a generation or more has passed since that volume and it is time for a follow-up that begins where Waardenburg left off. This anthology collects together works by the key scholars who have contributed to the study of religion over the past sixty years-representing a wide variety of theoretical and methodological innovations, from feminist and material religion studies to discourse theory and the cognitive science of religion.

(Text from the publisher)

Link

https://www.degruyter.com/document/doi/10.1515/9783110473599/html

Roma, la città degli dèi

La capitale dell’Impero come laboratorio religioso

Corinne Bonnet, Ennio Sanzi, Roma: Carocci, 2018

Descrizione

All’Vrbs, Orbis per vocazione, conducono tutte le vie attraverso le quali usi e costumi “stranieri”, in particolare i culti, giungono nella capitale dell’Impero e la trasformano. Non sempre in un clima idilliaco e indolore, Roma caput mundi vede tradizioni, usanze e norme spesso di portata ancestrale coabitare assieme a externae superstitiones; il “naturale” risultato è la messa in opera di un compromesso creativo, capace di garantire tanto distinzione e prestigio quanto legami e certezze, e comunque la pax deorum che regge la “fatale” missione di Roma. Attraverso i vari racconti che compongono il libro – storie di gente, potere, spazi, immagini e simboli più o meno condivisi – si dà corpo e complessità a Roma, autentico laboratorio multiculturale, dalla fine della Res publica fino ai cambiamenti epocali del IV secolo.

(Testo de la casa editrice)

Indice

Introduzione

«Il laboratorio comune della terra» di Corinne Bonnet e Ennio Sanzi

 Parte prima

Vettori e attori di culto

  1. Su alcuni fedeli della Mater Magna di Françoise Van Haeperen

Il gallo Genucio, né uomo né donna/Il dendroforo Poblicio Ilaro, mercante di perle/Conclusioni

  1. Marco Volusio: un magistrato in fuga travestito da Anubis di Laurent Bricault e Valentino Gasparini

La fuga di Marco Volusio nel 43 a.C./Il contesto storico del racconto di Valerio Massimo/La fuga di Domiziano nel 69 d.C./Intrighi amorosi nel tempio di Iside sotto il regno di Tiberio/Conclusioni

  1. Plotino a Roma tra politica, religione e filosofia di Riccardo Chiaradonna

Plotino nella Roma del III secolo/La polemica antignostica/L’atteggiamento verso la politica e la religione

  1. Vettio Agorio Pretestato: aristocrazia romana, “culti orientali” e cristianesimo di Francesco Massa

Una vita esemplare alla “fine del paganesimo”/L’aristocrazia romana del iv secolo tra pagani e cristiani/Il cumulo delle cariche religiose/Una vita di coppia tra pietà, iniziazioni e immortalità/La carriera di Pretestato come specchio della religione tradizionale romana

  1. Iuppiter Dolichenus e i militari tra Celio ed Esquilino di Ennio Sanzi

Iuppiter Optimus Maximus Dolichenus: un dio “orientale”/La devozione “militare” dolichena sul Celio/La devozione “militare” dolichena sull’Esquilino

Parte seconda

Culti stranieri e orientamento politico

  1. La frigia Cybele e le Guerre puniche di Valentina D’Alessio

Il contesto storico-politico/Il ruolo della divinazione/L’ideologia del trasferimento/L’assetto del culto

  1. Anubis: principato e poesia a Roma di Ennio Sanzi

Ovidio e i poeti “contemporanei”/Teletusa, Isis e Anubis latrator/Cleopatra, Isis e Anubis latrator/Properzio e la devozione isiaca/Virgilio, Properzio, Ovidio: a ognuno il suo Anubis latrator

  1. I Flavi, Roma e il culto di Isis di Laurent Bricault e Valentino Gasparini

Vespasiano: un esempio di Realpolitik/La politica religiosa di Vespasiano, aspirante imperatore/La politica religiosa degli eredi di Vespasiano, Tito e Domiziano

  1. Un dio siriano alla corte di Giulia Domna e di Elagabalo di Nicole Belayche

Le principesse dei Severi, ovvero delle siriane sul Palatino/Combinare l’Impero di Roma e il sacerdozio di un dio straniero?/Heliogabalus, dio di Emesa che domina sul Tevere/«Secondo il rito del suo paese d’origine»/«Che a Roma non fosse venerato altro dio al di fuori di Heliogabalus»/Quando l’identità è nel costume/Alessandro Severo: l’imperatore che rifiutò di passare per un siriano

  1. Costantino, Pietro e la trasformazione di Roma di Lorenzo Bianchi

La conversione di Costantino/Nuovi riferimenti topografici e primo sviluppo della città cristiana/Pietro, nuovo fulcro di Roma cristiana/Costantino e Pietro

Parte terza

Coabitazioni cultuali

  1. Templi, associazioni e sacerdozi di Jörg Rüpke

Introduzione/“Infrastrutture” religiose?/Associazioni/Collegisacerdotali/Conclusioni

  1. Ostia: un microcosmo religioso di Françoise Van Haeperen

Divinità ancestrali e divinità straniere nei santuari pubblici di Ostia/Divinità ancestrali e divinità straniere nei luoghi di culto delle associazioni

  1. Incontri e coabitazioni nel santuario di Iuppiter Dolichenus sull’Aventino di Ennio Sanzi

Il Dolocenum sull’Aventino: residenza di divinità grecoromane e “orientali”/Iuppiter Optimus Maximus Dolichenus e le divinità tradizionali/Iuppiter Optimus Maximus Dolichenus e le divinità “orientali”

  1. Gli dèi di Palmira nel cuore di Roma di Corinne Bonnet

Palmira, città cosmopolita, crocevia di scambi/Un altare bilingue dedicato a Malakbêl/Chi è Malakbêl?/A Roma, fra Testaccio e Gianicolo/Conclusioni

  1. Divinità romane e “orientali” sul Gianicolo di Nicole Belayche

L’installazione topografica degli orientali a Roma/La coabitazione tra divinità romane e dèi venuti dall’Oriente/Un devoto di esemplare integrazione: Marco Antonio Gaionas/L’evoluzione del santuario nel iv secolo: un “serapeo”/Conclusioni

  1. Da Tanit cartaginese alla Dea Caelestis sul Campidoglio di Claudia Santi

Premessa/Tanit a Cartagine/Tanit a Roma/Da Tanit alla Dea Caelestis

Parte quarta

Immagini e simboli

  1. La tauroctonia mitriacadi Francesca Prescendi

Il culto di Mithra nell’Impero romano/Tauroctonia e sacrificio/La tauroctonia nella mitologia di Mithra/Il culto di Mithra/Conclusioni

  1. Lamine votive e triangoli dolichenidi Ennio Sanzi

Le divinità tradizionali, gli imperatori divinizzati, il mos maiorum e Iuppiter Optimus Maximus Dolichenus/Iuppiter Optimus Maximus, Iuppiter Optimus Maximus Dolichenus e le lamine votive/I triangoli votivi: un compendio di teologia dolichena

  1. Un obelisco per Antinoodi Laurent Bricault e Valentino Gasparini

Vita, morte e divinizzazione di Antinoo/Il culto di Antinoo fuori dall’Egitto/La tomba di Antinoo

Parte quinta

Magia ed esotismo

  1. Lo sguardo di Roma sull’Oriente di Nicole Belayche

L’Oriente non è una nozione geografica/Un Oriente popolato da “barbari” e da “popoli di buona reputazione”/Riflessi identitari di fronte all’immigrazione a ovest delle popolazioni orientali/I tratti presunti di un’“identità orientale”/Il caso degli Egiziani e degli Ebrei/Conclusioni

  1. Lo sguardo cristiano sui “culti orientali” di Francesco Massa

Minucio Felice: nemici diversi ma uguali accuse/Firmico Materno: l’origine diabolica dei “culti orientali”/Due poemi cristiani: ridere dell’aristocrazia romana e dei suoi culti/L’immaginario cristiano e la moderna storia degli studi

  1. Magia contro mos maiorum: una sfida “senza storia” di Ennio Sanzi

Un rito magico va a vuoto/Augustales, Flaviales et ordo decurionum/Iuppiter Optimus Maximus e il tempio sul Campidoglio/Il legame indissolubile tra Iuppiter Optimus Maximus e l’Vrbs: il funus gentilicium, la toga virilis e il triumphus/Iuppiter Vindex/Magia contro mos maiorum: «Il sugo di tutta la storia»

  1. Divinità romane e straniere nelle gemme e nei papiri magici di Attilio Mastrocinque

Il dio solare/La dea lunare/Il dio della notte e dei morti/Il dio a forma di uccello/Immagini geroglifiche del potere divino/Conclusioni

Conclusioni. «Attraverso i secoli mille strade portano gli uomini a Roma» di Corinne Bonnet e Ennio Sanzi

Cronologia degli imperatori romani fino al 476 d.C.

Tavole

Bibliografia

Link

http://www.carocci.it/index.php?option=com_carocci&task=schedalibro&Itemid=72&isbn=9788829011100

Les principes cosmologiques du platonisme

Origines, influences et systématisation

M.-A. Gavray, A. Michalewski (eds.), Turnhout: Brepolis, 2017

Description

Ce volume étudie les mutations de sens que la notion de principe a connues au sein de la cosmologie platonicienne, depuis l’ancienne Académie jusqu’au néoplatonisme tardif. Dans cet intervalle, la question de la nature et du nombre des principes cosmologiques est apparue comme un enjeu central de la défense du platonisme, dans sa confrontation avec les écoles rivales, mais aussi, à partir de l’époque impériale, avec le christianisme. Au sein de cette histoire, les critiques et réceptions aristotéliciennes ont joué un rôle déterminant et ont, d’un certain point de vue, préparé le tournant inauguré par Plotin : de Théophraste, qui le premier articule la causalité du Premier Moteur et l’héritage platonicien des Formes intelligibles, à Alexandre d’Aphrodise, qui critique l’anthropomorphisme inhérent aux théories providentialistes des platoniciens impériaux, les exégètes péripatéticiens ont ouvert des pistes qui seront adaptées et transformées à travers les différents systèmes néoplatoniciens. Reprenant à Alexandre sa critique des conceptions artificialistes de la cosmologie platonicienne, Plotin s’oppose à lui pour défendre l’efficience causale des Formes intelligibles, qu’il définit comme des réalités vivantes et intellectives, en les insérant dans un système de dérivation de toutes choses depuis l’Un. À sa suite, les différents diadoques néoplatoniciens placeront la vie au cœur du monde intelligible, définissant les Formes comme des réalités vivantes et intellectives dotées d’une efficience propre : la puissance de faire advenir des réalités dérivées.

(Texte de la maison d’édition)

Table de matières

Éléments pour une histoire des cosmologies platoniciennes de l’Antiquité — Marc-Antoine Gavray et Alexandra Michalewski

Speusippe et Xénocrate ont-ils systématisé la cosmologie du Timée ? — Thomas Bénatouïl (Université de Lille, CNRS : UMR 8163 Savoirs, Texte, Langage)

Qu’est-ce qu’un principe selon Aristote ? — Sylvain Delcomminette (Université Libre de Bruxelles)

Théophraste sur les principes physiques de Platon dans le fr. 230 FHS&G et dans sa Métaphysique — David Lefebvre (Université Clermont-Auvergne, PHIER et Centre Léon-Robin)

Les principes physiques stoïciens à la lumière de leurs critiques antiques — Bernard Collette-Dučić (Université Laval)

Atticus et le nombre des principes : nouvel examen de quelques problèmes textuels du fragment DP 26 (= Proclus, In Tim., I, 391, 6-12) — Alexandra Michalewski (CNRS/Centre Léon Robin)

Alexandre d’Aphrodise et le Premier Moteur comme Principe — Gweltaz Guyomarc’h (Université Lyon 3)

Numénius d’Apamée précurseur de Plotin dans l’allégorèse de la Théogonie d’Hésiode : le mythe d’Ouranos, Kronos et Zeus — Angela Longo (Università dell’Aquila)

L’évolution du concept de principe dans le premier néoplatonisme. Un bref parcours — Adrien Lecerf (CNRS/Centre Léon Robin)

Compter les causes avec Proclus — Pieter d’Hoine (KU Leuven)

Une histoire néoplatonicienne des principes Simplicius, In Phys., I, 1-2 — Marc-Antoine Gavray (FRS-FNRS/ Liège Université)

Lien

http://www.brepols.net/Pages/ShowProduct.aspx?prod_id=IS-9782503566337-1

La philosophie néoplatonicienne de l’éducation

Hypatie, Plotin, Jamblique, Proclus

Jean-Michel Charrue, Paris: Éditions Hammartan, 2019

Description

Qu’enseignaient ces professeurs du IIIe au VIe siècle ? Ce qui est à l’origine de notre civilisation. Hypatie avait eu le courage de la vérité jusqu’au martyre. Dans ses recherches sur la science, sa philosophie, ses cours et ses commentaires de Plotin, elle gardait sa liberté de parole. A Rome, Plotin enseignait une psychologie, et en plus de l’idée platonicienne d’homme ajoutait celle d’individu, le faisant progresser par l’éducation libre vers le Bien. Jamblique lui retourne à Pythagore : dans la sagesse, une vie libre allant vers la vérité. Proclus, commentant Platon, suit l’éducation d’Alcibiade, dans la dialectique socratique, et lui apprend la science nécessaire avant d’envisager l’action politique.

(Texte de la maison d’édition)

Table de matières

Préface

La Philosophie d’Hypatie

Plotin et l’éducation de l’Homme libre

Modèle(s) éducatif(s) dans le Protreptique De Jamblique

Proclus, Commentaire sur le Premier Alcibiade de Platon (In Alc. 151,11-223, 19)

Conclusion générale

Lien

https://www.editions-harmattan.fr/livre-la_philosophie_neoplatonicienne_de_l_education_hypatie_plotin_jamblique_proclus_jean_michel_charrue-9782343158983-61912.html

The Cult of Mithras in Late Antiquity

Development, Decline and Demise ca. A.D. 270-430

David Walsh, Leiden: Brill, 2018

Description

In The Cult of Mithras in Late Antiquity David Walsh explores how the cult of Mithras developed across the 3rd and 4th centuries A.D. and why by the early 5th century the cult had completely disappeared. Contrary to the traditional narrative that the cult was violently persecuted out of existence by Christians, Walsh demonstrates that the cult’s decline was a far more gradual process that resulted from a variety of factors. He also challenges the popular image of the cult as a monolithic entity, highlighting how by the 4th century Mithras had come to mean different things to different people in different places.

(Text from the publisher)

Table of Contents

Introduction

The Development of the Cult of Mithras in Late Antiquity

The Decline of the Cult I: The Evidence

The Decline of the Cult II: Explaining the Decline

The Fate of Mithraea

Conclusion

Gazetteer of Mithraea Active in the 4th c. and Those That Exhibit Evidence of Christian Iconoclasm

Mithraea Constructed and Repaired ca. AD 201–400

Late Antique Archaeology

Link

https://brill.com/view/title/34488

Plotinus’ Legacy

The Transformation of Platonism

from the Renaissance to the Modern Era

Stephen Gersh (ed.), Cambridge: Cambridge University Press, 2019

Description

The extensive influence of Plotinus, the third-century founder of “Neoplatonism,” on intellectual thought from the Renaissance to the modern era has never been systematically explored. This collection of new essays fills the gap in the scholarship, thereby casting a spotlight on a current of intellectual history that is inherently significant. The essays take the form of a series of case-studies on major figures in the history of Neoplatonism, ranging from Marsilio Ficino to Henri-Louis Bergson and moving through Italian, French, English, and German philosophical traditions. They bring clarity to the terms “Platonism” and “Neoplatonism,” which are frequently invoked by historians but often only partially understood, and provide fresh perspectives on well-known issues including the rise of “mechanical philosophy” in the sixteenth century and the relation between philosophy and Romanticism in the nineteenth century. The volume will be important for readers interested in the history of thought in the early-modern and modern ages.

(Text from the publisher)

Table of Contents

Introduction Stephen Gersh

Part I. The Italian Renaissance
1. Marsilio Ficino as Commentator on Plotinus: Some Case Studies – Stephen Gersh
2. Giovanni Pico della Mirandola on Virtue, Happiness and Magic – Brian Copenhaver

Part II. Sixteenth-Century France
3. Jacques Lefèvre d’Étaples and Charles de Bovelles on Platonism, Theurgy, and Intellectual Difficulty – Richard J. Oosterhoff
4. Symphorien Champier on Medicine, Theology and Politics – Guido Giglioni

Part III. The “Cambridge Platonists”
5. Henry More and Descartes – David Leech
6. Ralph Cudworth as Interpreter of Plotinus – Douglas Hedley
7. John Smith on the Immortality of the Soul – Derek A. Michaud

Part IV. German Romanticism
8. Schelling and Plotinus – Thomas Leinkauf
9. Hegel’s Programmatic Recourse to the Ancient Philosophy of Intellect – Jens Halfwassen

Part V. The Twentieth and Twenty-First Centuries
10. Henri-Louis Bergson and Plotinus – Wayne J. Hankey
11. Plotinus and Modern Scholarship: From Ficino to the Twenty-First Century – Kevin Corrigan.

Link

https://www.cambridge.org/br/academic/subjects/philosophy/history-philosophy/plotinus-legacy-transformation-platonism-renaissance-modern-era?format=HB&isbn=9781108415286

L’art du sous-entendu

Laurent Pernot, Paris: Fayard, 2018

Description

Cet ouvrage, savant mais accessible et spirituel, est consacré au rôle très particulier d’une figure de style qui, depuis l’Antiquité, est au service de la politesse  ou des pires ruses : le sous-entendu. Fines allusions, esquives polies, ambiguïtés volontaires ou non : dans notre vie quotidienne, les sous-entendus sont partout. Nous sommes entraînés à les employer et à les décrypter. Mais avons-nous songé aux implications de ce phénomène ? Il ne se limite pas à des ruses ponctuelles et représente à lui seul une dimension du langage et des rapports sociaux. Le sous-entendu plonge ses racines dans une lecture allégorique du monde. Il est utilisé en littérature et en politique, notamment comme arme contre les totalitarismes. Il pose de délicats problèmes d’interprétation, car qui dit sous-entendu dit risque de malentendu. Deux moments clés sont mis en relation : l’Antiquité classique et la Modernité, depuis les philosophes et les sophistes grecs de l’Empire romain jusqu’à Stendhal, Balzac, Aragon ou Foucault, en passant par Hemingway, Orwell et d’autres. La démonstration s’appuie sur des exemples, des citations et des études de cas, tantôt graves, tantôt drôles – parfois osés. Pour la première fois, vous est proposée une enquête d’ensemble sur le non-dit et le dire autrement. Ce livre aura atteint son but s’il aide à voiler et à dévoiler, à mieux dire et à mieux recevoir.

(Texte de la maison d’édition)

Table des matières

Couverture

Page de titre

Du même auteur

AVANT-PROPOS

1. LES SOUS-ENTENDUS SONT PARMI NOUS

Les politesses de la vie quotidienne

Romans feuilletés

Jeux de rôle

Débats et petites phrases

Fables, énigmes, proverbes

Déchiffrer le monde

Lien

https://www.fayard.fr/sciences-humaines/lart-du-sous-entendu-9782213706054

The Gospel of Thomas and Plato

A Study of the Impact of Platonism on the “Fifth Gospel”

Ivan Miroshnikov, Leiden: Brill, 2018

Description

Now available in Open Access thanks to the support of the University of Helsinki. In The Gospel of Thomas and Plato, Ivan Miroshnikov contributes to the study of the earliest Christian engagements with philosophy by offering the first systematic discussion of the impact of Platonism on the Gospel of Thomas, one of the most intriguing and cryptic works among the Nag Hammadi writings. Miroshnikov demonstrates that a Platonist lens is indispensable to the understanding of a number of the Thomasine sayings that have, for decades, remained elusive as exegetical cruces. The Gospel of Thomas is thus an important witness to the early stages of the process that eventually led to the Platonist formulation of certain Christian dogmata.

(Text from the publisher)

Table of contents

Acknowledgements A Note to the Reader

1 Setting the Scene   

Middle Platonism: A Debated Concept

Early Christian Appropriation of Platonism: The Prologue of John

Preliminary Notes on the Gospel of Thomas

The Gospel of Thomas and Philosophy: A History of Research

2 The Gospel of Thomas and the Platonists on the World   

The Text of Sayings 56 and 80

The World as a Body and as a Corpse

Bodies are Corpses

What is Alive is Hidden in What is Dead

Conclusions

3 The Gospel of Thomas and the Platonists on the Body and the Soul   

Interpretative Notes on Sayings 29, 87, and 112

Tripartite Anthropology in the Gospel of Thomas?

The Body vs. the Soul

Conclusions

4 The Gospel of Thomas and the Platonists on Oneness   

The Androgynous Protoplast?

Becoming Asexual?

Platonists on Becoming One

Aramaic Background of the Term μοναχός?

The Meaning of μοναχός in the Gospel of Thomas

Conclusions

5 The Gospel of Thomas and the Platonists on Stability   

DeConick, Williams, and Murray on “Standing” in the Gospel of Thomas

The Varieties of “Standing” in the Gospel of Thomas

Platonists on Transcendental “Standing”

Transcendental “Standing” in the Gospel of Thomas

Conclusions

6 The Gospel of Thomas and the Platonists on Immutability and Indivisibility  

The Setting of the Dialogue

The Contents of the Dialogue

The Integrity of the Dialogue

Conclusions

7 The Gospel of Thomas and the Platonists on Freedom from Anger   

The Text of Gos. Thom. 7

Recent Research on Gos. Thom. 7

The Lion within a Human is Anger

Tripartite or Bipartite?

Platonists on Anger

The Meaning of Gos. Thom. 7

Conclusions

8 Thomasine Metaphysics of the Image and Its Platonist Background   

The Text of Gos. Thom. 83

The Two Types of Images in Middle Platonism

Εἰκὼν θεοῦ as a Paradigmatic Image

The Meaning of Gos. Thom. 83:1

The Meaning of Gos. Thom. 83:2

The Metaphysics of the Image in Sayings 22, 50, and 84

Conclusions

9 Concluding Remarks 

Appendix 1: The Greek Vorlage of Gos. Thom. 12:2

Appendix 2: The Secondary Nature of Gos. Thom. 5:3

Appendix 3: A Note on Gos. Thom. 77:1

Bibliography Index

Link

https://brill.com/view/title/38096