The Nag Hammadi Codices and Late Antique Egypt

 Lance Jenott (Editor),‎ Hugo Lundhaug (Editor), Heidelberg: Mohr Siebeck, 2018

Description

This volume showcases the new trend in scholarship to treat the Nag Hammadi Codices as sources for Christianity and monasticism in late antique Egypt rather than for Gnosticism. The essays situate the Nag Hammadi Codices and their texts in the context of late antique Egypt, treating such topics as Coptic readers and readings, the difficulty of dating early Greek and Coptic manuscripts, scribal practices, the importance of heavenly ascent, asceticism, and instruction in Egyptian monastic culture, the relationship of the texts to the Origenist controversy and Manichaeism, the continuity of mythical traditions in later Coptic literature, and issues relating to the codices’ production and burial. Most of the essays were originally presented at the conference “The Nag Hammadi Codices in the Context of Fourth- and Fifth-Century Christianity in Egypt,” organized by the ERC-financed project New Contexts for Old Texts: Unorthodox Texts and Monastic Manuscript Culture in Fourth- and Fifth-Century Egypt (NEWCONT), at the University of Oslo in December 2013.

(Text from the publisher)

Table of contents

Hugo Lundhaug and Lance Jenott – Introduction

Christian Askeland – Dating early Greek and Coptic literary hands

Christian Bull – Hermes Between Pagans and Christians in Fourth Century Egypt: The Literary and Historical Contexts of the Nag Hammadi Hermetica

Dylan Burns – Sethian, Coptic, Christian: Eleleth and the “Four Luminaries” in Roman and postConquest Egypt

Julio Cesar Dias Chaves – From the Apocalypse of Paul (NH V, 2) to Coptic Epic Passions: Welcoming and Greeting Paul and the Martyrs in Heaven

Jon Dechow – The Nag Hammadi Milieu: An Assessment in the Light of the Origenist Controversies (with Appendix 2015)

Stephen Emmel – Toward (Re-)Constructing a Coptic Reading Experience in Late Antique Egypt

René Falkenberg – What has Nag Hammadi to do with Medinet Madi? Literary connections between Eugnostos and Manichaeism

James E. Goehring – The Material Encoding of Early Christian Division: Nag Hammadi Codex VII and the Ascetic Milieu in Upper Egypt

Lillian Larsen – Slippery Sources: The Sentences of Sextus as Sayings and Stories (and Schooltexts)

Hugo Lundhaug – The Relationship Between the Nag Hammadi Codices and the Dishna Papers

Louis Painchaud – The Production and Destination of the Nag Hammadi Codices

Philip Sellew – Reading Jesus in the Desert: The Gospel of Thomas Meets the Apophthegmata Patrum

Blossom Stefaniw – Hegemony and Homecoming in the Ascetic Imagination: Sextus, Silvanus, and Monastic Instruction in Egypt

Ulla Tervahauta – Scriptural allusions and reminiscences in Authentikos Logos (NHC VI,)

Paula Tutty – Books of the Dead or Books with the Dead: Interpreting Book Depositions in Late Antique Egypt

Michael A. Williams and David Coblentz – A Reexamination of the Articulation Marks in Nag Hammadi Codices II and XIII

Link

https://www.mohrsiebeck.com/en/book/the-nag-hammadi-codices-and-late-antique-egypt-9783161539732

Julien l’Empereur

Contre les Galiléens

Angelo Giavatto et Robert Muller (trad), Paris: Vrin, 2018

Description

Élevé dans la religion chrétienne avant de devenir l’adversaire du christianisme, tout à la fois homme d’étude et chef de guerre, philosophe et empereur, Julien dit l’Apostat est un personnage singulier. Honni pendant des siècles comme traître à la vraie foi, il devient peu à peu, à partir du XVIe siècle, une figure exemplaire de la liberté et de la tolérance pour une partie des écrivains européens. Il est l’auteur d’une œuvre variée, où alternent écrits politiques, philosophiques et polémiques, ainsi que d’une importante correspondance. Son œuvre subsiste en quasi-totalité et est facilement accessible, à l’exception du Contre les Galiléens. Cet écrit de combat dans lequel Julien avait rassemblé ses griefs contre la religion chrétienne a en effet disparu, mais il a été partiellement conservé par les citations qu’en ont faites ses adversaires chrétiens dans leur tentative de le réfuter. C’est à partir de ces répliques qu’on tente depuis le XVIIIe siècle de restituer l’ouvrage original. La dernière de ces « restaurations » permet aujourd’hui d’accéder au Contre les Galiléens dans de meilleures conditions et, en comblant une lacune de l’édition, de mettre à la disposition du lecteur ce témoignage historique d’un christianisme contesté.

(Texte de la maison d’édition)

Table de matières

List des Œuvres de Julien

Introduction

Note sur le texte et la Traduction

Plan du Recueil

Julien

Contre les Galiléens

Texte et traduction

Appendice

Annexe I

Annexe II

Bibliographie

Index des Noms

Index des Lieux

Table des Matières

Lien

http://www.vrin.fr/book.php?code=9782711627592

La Prière dans la tradition platonicienne, de Platon à Proclus

A. Timotin, Turnhout: Brepolis, 2018
Description
Le présent ouvrage étudie la prière comme catégorie de la pensée religieuse platonicienne, de Platon à la fin de l’Antiquité. The present book studies prayer as a category of Platonic religious thought, from Plato to Late Antiquity. Following a chronological framework (Plato, the pseudo-Platonic Second Alcibiades, Maximus of Tyre, Plotinus, Porphyry, Iamblichus, Proclus), the book examines the relationship between philosophical reflection on prayer and a series of themes and related topics: the criticism and the interpretation of traditional cults, the conceptualization of religious emotions, the philosophical explanation of how astrology and magic work, the theories of the soul, and the theological description of reality in Late Neoplatonism. The book aims to contribute to shed new light on the relationship between religion and philosophy in Antiquity and, in particular, on the forms of “scientific” religion that appear and develop in the philosophical schools in Late Antiquity. Special attention is paid to the relationship between philosophy, religion, and rhetoric. The rhetorical dimension of prayer is explored in relation to the role of persuasion and emotion in prayer and to the idea that exegetical commentary represents a hymn in prose addressed to the gods. Le présent ouvrage a pour objet la prière comme catégorie de la pensée religieuse platonicienne, de Platon à la fin de l’Antiquité. En suivant un plan chronologique (Platon, le Second Alcibiade pseudo-platonicien, Maxime de Tyr, Plotin, Porphyre, Jamblique, Proclus), il étudie la relation entre la réflexion philosophique sur la prière et une série de thèmes et de questions connexes : la critique et l’interprétation des cultes traditionnels, la conceptualisation des émotions religieuses, l’explication philosophique du fonctionnement de l’astrologie et de la magie, les théories de l’âme et la description théologique du réel dans le néoplatonisme tardif. Cette recherche souhaite contribuer à jeter un éclairage nouveau sur les rapports entre religion et philosophie dans l’Antiquité et, en particulier, sur les formes « scientifiques » de religion qui apparaissent et se développent dans les écoles philosophiques à la fin de l’Antiquité. Une attention particulière est prêtée à la relation entre philosophie, religion et rhétorique. La dimension rhétorique de la prière est explorée en relation avec le rôle de la persuasion et de l’affectivité dans la prière et avec la conception selon laquelle le commentaire exégétique représente un hymne en prose adressé aux dieux.

(Texte de la maison d’édition)

Table de matières

I. Introduction

II. Platon. Prières des impies, prières des sages

  1. Prier selon la loi
  2. Les prières platoniciennes et la tradition religieuse

III. Le Second Alcibiade. À la recherche de la prière idéale

  1. Le Second Alcibiade et la pensée religieuse à l’époque hellénistique
  2. La prière de l’ἄφρων : demander un mal au lieu d’un bien
  3. La prière pour les ἐσθλά du poète anonyme
  4. La prière des Athéniens et la prière des Spartiates

IV. Maxime de Tyr. Prière traditionnelle et prière du philosophe

  1. La critique de la prière traditionnelle
  2. La définition d’une « prière du philosophe »

V. Plotin. Prière « magique » et prière du νοῦς

  1. Prière, providence et responsabilité individuelle
  2. Les prières peuvent-elles contraindre les astres?
  3. Prier et attendre Dieu

VI. Porphyre. Hiérarchie des êtres divins, hiérarchie des prières

  1. La défense de la prière dans le Commentaire sur le Timée
  2. La Lettre à Anébon : prier n’est ni contraindre, ni pâtir
  3. La place de la prière dans la théorie du sacrifice
  4. Prière du sage, prière des théurges

VII. Jamblique. La prière théurgique

  1. Les réponses de Jamblique aux objections de Porphyre
  2. La théorie de la prière de Jamblique
  3. La prière finale de la Réponse à Porphyre (De mysteriis)

VIII. Proclus. La prière cosmique

  1. L’οὐσία de la prière
  2. La τελειότης de la prière
  3. Les causes et les modes de la prière
  4. La pratique de la prière

IX. Conclusions

Bibliographie
1. Sources
2. Littérature secondaire
Index locorum
Index rerum
Index verborum

Lien

http://www.brepols.net/Pages/ShowProduct.aspx?prod_id=IS-9782503574820-1

MITHRA, IL DIO DEI MISTERI

Maarten J. Vermaseren, Torino: Ester Editore, 2018 

Descrizione

Le Edizioni Ester hanno pubblicato la traduzione italiana di un classico della letteratura storico-religiosa, il Mithra di Maarten Jozef Vermaseren, una grande opera di sintesi dedicata al più famoso dio indo-iranico, la cui fama misterica spopolò nel tardo ellenismo. Nell’esodo persiano seguito alla dissoluzione dell’impero achemenide a causa dell’impresa di Alessandro Magno, il culto dell’iranico Mithra, trapiantato in Asia Minore, assunse i lineamenti di una religione misterica, una religione di salvezza che prometteva un destino migliore nell’altra vita, dando all’uomo la speranza di poter ascendere, dopo la morte, attraverso le sfere celesti. Una devozione misterica, che tra il I ed il III sec. d.C. si diffuse capillarmente nell’impero romano. Quale propaggine occidentale di un arcaico culto indo-iranico, il mithraismo subì una trasformazione formale, smarrendo l’originaria fisionomia per assumere i modi e gli stili tipici dell’ellenismo. Il libro è arricchito da un lungo e prezioso saggio introduttivo del prof. Giancarlo Mantovani – che dello stesso Vermaseren fu discepolo – nel quale l’opera del maestro è aggiornata con approfondimenti riguardanti le origini e gli sviluppi del culto di Mithra. La fisionomia misterica del dio è infatti definita in relazione ai culti e dottrine che contribuirono alla sua diffusione (orfismo, ermetismo, gnosticismo, teurgia) da Oriente a Occidente.
Le origini del culto mithraico si ritrovano nei Veda induisti (Mitra) e nei testi dell’antica religione iranica, lo zoroastrismo (Mithra), in particolare nel decimo Yaštdell’Avesta cosiddetto recenziore (seconda metà del V sec. a.C.). Nella religiosità iranica Mithra è il dio dei contratti, e in quanto tale, si accerta che i contratti vengano rispettati, mappando il territorio e punendo chi non li rispetta. Tali caratteri sono affini a quelli del dio Varuṇa, col quale in India Mithra fa coppia (Mitravaruna). Questi tratti di Mithra appartengono alla tradizione vedica più antica. Di conseguenza Mithra, aggirandosi attorno alla terra per sorvegliare gli impegni contrattuali, si trasforma in un dio celeste e quindi in un dio solare. Inoltre, la missione di punire gli inadempienti lo muta in un dio giustiziere e guerriero; mentre la funzione condivisa con Varuṇa di apportatore di pioggia, lo trasforma in un dio creatore di vita, e quindi in un demiurgo. I tratti fondamentali che lo renderanno famoso come dio misterico. In Iran, nei rilievi sasanidi di Tāq-i Bustān (IV d.C.) Mithra è nimbato da un’aureola di raggi solari, col berretto frigio ricoperto di stelle, e i suoi piedi poggiano su di un fiore di loto, simbolo del Sole e della vita. E benché questo motivo iconografico sia caratteristico più dell’arte egizia e di quella indiana che di quella iranica, il suo significato legato al rinnovamento e alla cosmogonia sembra abbastanza chiaro. Il Mithra che conosciamo dai Misteri è un dio che sgozza un toro, la cosiddetta tauroctonia, un atto molto violento spiegabile secondo il mito vedico del sacrificio della vacca primordiale. Mitra lega la vacca per i piedi, poi, anche se riluttante, la uccide insieme agli altri dèi. La stessa riluttanza fa sì che nell’iconografia dei Misteri il dio distolga lo sguardo mentre il suo pugnale fende la gola del toro. Qualcosa di simile si poteva vedere nella rappresentazione del sacrificio di Ifigenia attribuita a Timante, dove Agamennone, per non assistere all’uccisione della figlia, di cui era cosciente, si copriva il capo. Il soma in India – l’haoma in Iran – è, insieme, il latte della vacca primordiale e il liquido seminale del toro primordiale, in quanto entrambi lo hanno assimilato mangiando la pianta. Così il sacrificio si conferma come un atto cosmogonico, tanto più che il toro è assimilabile alla Luna, astro fecondante. Nella parte finale del Bundahišn iranico (cap. 34 [Anklesaria, p. 226, 3-6]) assistiamo a un episodio simile, il sacrificio del toro Hatāyōš da parte del Sōšyans, il Nama Sebesio dei Misteri. L’haoma (> medio-persiano hōm) – il cui corrispondente indico è il soma, materia del sacrificio vedico – non è solo una pianta misteriosa dalle virtù palingenetiche, ma anche una divinità, uno yazata celeste al quale è dedicato l’omonimo Yašt. Nel tempo molti studiosi o semplici appassionati hanno identificato la mitica pianta con svariati tipi di piante psicoattive e non, tra cui l’Amanita muscaria e il Peganum harmala, oggetto di due famosi e discussi libri. L’haoma nel quadro cosmologico zoroastriano è il cibo escatologico preparato dall’ultimo «Redentore futuro», l’ultimo Saošyant- (> medio-persiano Sōšyans), la libagione perenne che fa risorgere i morti e rende immortali i viventi. Sempre da un’area di influenza iranica, l’Armenia, deriva un racconto epico su di un personaggio, anche linguisticamente, affine a Mithra, cioè Mher, un eroe gigantesco che, dopo aver combattuto tutti i nemici si trova a combattere anche contro il proprio padre. Maledetto dai genitori, si reca sulla loro tomba per implorare perdono e consiglio. Essi lo invitano a dirigersi verso una roccia nella pianura di Van. Lì giunto a cavallo, colpisce con la freccia un corvo, costringendolo a rivelargli l’entrata. La roccia si apre, e all’interno vi trova due fiaccole eternamente accese (i dadofori dei Misteri). Il racconto prosegue dicendo che l’eroe esce dalla grotta solo una volta l’anno, la notte dell’Ascensione, per cibarsi della manna che cade dal cielo, che nutrirà lui e il suo cavallo per l’intero anno. La missione di Mehr è quella di sorvegliare ininterrottamente la sfera del destino, roteante all’interno della grotta. Quando essa cesserà di girare, Mher uscirà dalla roccia per distruggere il mondo. Parecchi elementi – difficile da confutare – appartengono alla mitologia del Mithra dei Misteri. È credo diffuso che Mithra giunse a Roma assieme ai pirati cilici fatti prigionieri. Alcuni di essi, a quanto pare, diventarono coloni, integrandosi perfettamente col resto della popolazione romana e ciò dovette contribuire notevolmente alla diffusione del nuovo culto. D’altra parte la nuova religione non poteva essere accettata a Roma prima di subire nuove trasformazioni e integrazioni. Dal momento che Plutarco (Pompeo, 24) parla esplicitamente di teletai = «misteri» a proposito delle cerimonie mithriache dei pirati cilici, si può dedurre che il mithraismo arrivò a Roma già sotto questa forma. Ma non si può escludere che Plutarco reinterpreti e retrodati il mithraismo dei pirati. Esiste infine l’enigma dei legami tra il mithraismo e gli Oracoli caldaici, sorta di Bibbia magica dei neoplatonici di cui ha parlato il Muscolino nel citato libro sulla teurgia. Secondo Giorgio Gemisto Pletone, cui si deve l’unica testimonianza in questo senso, gli autori degli Oracoli avrebbero adottato Mithra collocandolo al posto del secondo intelletto. Giorgio Gemisto (1355 ca.-1452) cultore di Platone al punto di voler assumere il nome di Pletone, che ricorda quello dell’antico filosofo, è una figura ancora oggi persa nelle nebbie del mito; egli ascriveva agli Oracoli una grande autorità, attribuendone la composizione al profeta della più antica religione iranica, Zoroastro (Zarathuštra), e interpretandoli come fondamento di una filosofia e di una religione future, universali, che sostituiranno ogni altra fede nell’ecumene.

(Testo della casa editrice)

Link

https://www.atopon.it/mithra-il-dio-dei-misteri/

Spiritual Taxonomies and Ritual Authority

Platonists, Priests, and Gnostics in the Third Century C.E.

Heidi Marx-Wolf, Philadelphia: University of Pennsylvania Press, 2016

Description

The people of the late ancient Mediterranean world thought about and encountered gods, angels, demons, heroes, and other spirits on a regular basis. These figures were diverse, ambiguous, and unclassified and were not ascribed any clear or stable moral valence. Whether or not they were helpful or harmful under specific circumstances determined if and what virtues were attributed to them. That all changed in the third century C.E., when a handful of Platonist philosophers—Plotinus, Origen, Porphyry, and Iamblichus—began to produce competing systematic discourses that ordered the realm of spirits in moral and ontological terms. In Spiritual Taxonomies and Ritual Authority, Heidi Marx-Wolf recounts how these Platonist philosophers organized the spirit world into hierarchies, or « spiritual taxonomies, » positioning themselves as the high priests of the highest gods in the process. By establishing themselves as experts on sacred, ritual, and doctrinal matters, they were able to fortify their authority, prestige, and reputation. The Platonists were not alone in this enterprise, and it brought them into competition with rivals to their new authority: priests of traditional polytheistic religions and gnostics. Members of these rival groups were also involved in identifying and ordering the realm of spirits and in providing the ritual means for dealing with that realm. Using her lens of spiritual taxonomy to look at these various groups in tandem, Marx-Wolf demonstrates that Platonist philosophers, Christian and non-Christian priests, and gnostics were more interconnected socially, educationally, and intellectually than previously recognized.

(Text from the publisher)

Table of contents

List of Abbreviations

Introduction
Chapter 1. How to Feed a Daemon: Third-Century Philosophers on Blood Sacrifice
Chapter 2. Everything in Its Right Place: Spiritual Taxonomy in Third-Century Platonism
Chapter 3. The Missing Link: Third-Century Platonists and « Gnostics » on Daemons and Other Spirits
Chapter 4. High Priests of the Highest God: Third-Century Platonists as Ritual Experts
Conclusion

Notes
Bibliography
Index
Acknowledgments

Link

https://www.upenn.edu/pennpress/book/15511.html

Penser la tolérance durant l’Antiquité tardive

Peter Van Nuffelen, Paris: Cerf, 2018

Description

La tolérance est une vertu cardinale dans les sociétés occidentales, et son histoire est souvent écrite comme un progrès linéaire jusqu’à son éclosion complète à l’époque moderne. Dans une telle perspective, des périodes antérieures comme l’Antiquité tardive apparaissent fortement comme des temps d’intolérance et de violence religieuse. Mais fait-on droit à des sociétés du passé en les étudiant à partir d’une conception moderne de la tolérance ? Ce livre montre comment, à partir de la pensée classique, l’Antiquité tardive développa des conceptions originales de la tolérance et de ses limites, qui étaient enracinées dans les idées antiques sur l’homme, la raison et la société. Il cherche ainsi à interroger notre propre conception de la tolérance qui, au lieu d’être l’aboutissement parfait d’une longue histoire, est aussi une conception spécifique et historique – avec ses propres limites.

(Texte de la maison d’édition)

Table des matières

Préface

Introduction : Modernité, tolérance et Antiquité

Chapitre 1 : La conception tardo-antique de la tolérance

Chapitre 2 : La persuasion à l’épreuve

Chapitre 3 : La contrainte ou la transformation des habitudes

Chapitre 4 : Violence religieuse

Epilogue

Bibliographie

Lien

https://www.cambridge.org/core/journals/journal-of-ecclesiastical-history/article/abs/penser-la-tolerance-durant-lantiquite-tardive-by-peter-van-nuffelen-les-conferences-de-lecole-pratique-des-hautes-etudes-10-pp-189-paris-les-editions-du-cerf-2018-16-paper-978-2-204-12648/3D7C7FC7775ADB63247D87AD98F0289A

Genèse du Dieu souverain

Gwenaëlle Aubry, Paris: Vrin, 2018

Description

Cette enquête interroge une double mutation : de l’ontologie aristotélicienne de l’en-puissance et de l’acte vers celle, moderne, de la puissance et de l’action; et du dieu acte pur vers le Dieu toutpuissant. Elle prolonge dans le champ médiéval les résultats de Dieu sans la puissance qui, lisant la Métaphysique d’Aristote à partir du couple conceptuel de la dunamis et de l’energeia, mettait en évidence une pensée oubliée pour laquelle l’être, et le divin, sont à la fois distincts de la puissance et identiques au bien. C’est un tout autre dispositif que l’on analyse ici, à travers cinq séquences qui vont d’Augustin à Duns Scot : la genèse critique de l’attribut divin de toutepuissance révèle une logique d’excès, qui conduit à poser Dieu non plus comme identique mais comme indifférent ou incommensurable au bien. De ce mouvement procède, à terme, la figure d’un Dieu souverain, principe hors-la-loi de toute loi. Cette construction théologique va de pair avec un geste ontologique qui, l’associant à l’être, modifie radicalement le concept de puissance hérité d’Aristote. De même que la figure du Dieu-Souverain s’oppose symétriquement à celle, aristotélicienne, du dieu-Bien, de même l’ontologie de la puissance, loin de trouver en elle sa source, s’élabore contre celle de l’en-puissance. En mettant au jour cette rupture aussi souterraine que décisive, l’archéologie ici proposée vise à découpler l’arkhè aristotélicienne des effets – notamment théologico-politiques – qui lui sont d’ordinaire attribués, pour en libérer d’autres.

(Texte de la maison d’édition)

Table de matières

Introduction

Problèmes de la toute-puissance

Devenirs de la puissance

Pantokrator/Omnipotens

Chapitre Premier: Omnipotentissima bonitas, Augustin, ou la mystérieuse alliance

Dieu comme être, bien, et puissance

L’essentia divine

Dieu comme bien et comme puissance

La raison de la création

Intima potentia: la toute-puissance divine et les puissances créées

Capacitas et tendance

Raisons séminales, en-puissances créées

Nature et puissance dans la controverse avec Pélage

Le mal, l’élection et le mystère de la puissance

Le péché et la peine

Le mystère de l’élection

Chapitre II: Pierre Damien, Abélard, et les impasses de la Puissance

Pierre Damien: la toute-puissance et la contradiction

Première question: la restauration de la virginité et la limitation de la toute-puissance à l’achevé

Deuxième question: la nécessité du passé

Troisième question: la nécessité naturelle

Pierre Abélard: la toute-puissance et la nécessité

Puissance et volonté: saint Augustin et le Timée

  1. La « reprise » de la définition augustinienne de la toute-puissance
  2. La cause du Timée

La « question anxieuse »

Le « possible pour »

Chapitre III : Toute-Puissance et puissance absolue

Puissance, liberté, volonté

Toute-puissance et puissance de tout

Toute-puissance et puissance absolue

  1. L’objet de la Distinction
  2. Le champ des possibles
  3. L’ordre des valeurs

Une toute-puissance en-puissance ?

Les condammations de 1277 et l’exclusion de l’acte pur

Chapitre IV : la puissance et l’être (Thomas d’Aquin)

L’acte pur d’être et la toute-puissance

Acte d’être et puissance d’être

Puissance, essence, action

Etre, bien, perfection

L’acte d’être et l’en-puissance

La dissociation forme/acte

En-puissance, capacité, analogie

Le « concours » des puissances

Limites et disproportion de la toute-puissance

Limites de la toute-puissance

Disproportion de l’acte pur

Chapitre V : Duns scot ou l’infini de la puissance

En-puissance, toute-puissance et contingence

Contingence diachronique vs contingence synchronique : la thèse de Simo Knuuttila

La nécessité de la contingence

Puissance rationelle, volonté, toute-puissance

La question du volontarisme

Puissance infinie, toute-puissance, puissance absolue

Toute-puissance et puissance infinie

La réinterprétation de la Distinction

Conclusion

Bibliographie

Indes des noms

Index des notions

Table des matières

Lien

http://www.vrin.fr/book.php?code=9782711628063

Mental Illness in Ancient Medicine

From Celsus to Paul of Aegina

Chiara Thumiger and Peter Singer, Leiden: Brill, 2018

Description

In Mental Illness in Ancient Medicine: From Celsus to Paul of Aegina a detailed account is given, by a range of experts in the field, of the development of different conceptualizations of the mind and its pathology by medical authors from the beginning of the imperial period to the seventh century CE. New analysis is offered, both of the dominant texts of Galen and of such important but neglected figures as Rufus, Archigenes, Athenaeus of Attalia, Aretaeus, Caelius Aurelianus and the Byzantine ‘compilers’. The work of these authors is considered both in its medical-historical context and in relation to philosophical and theological debates – on ethics and on the nature of the soul – with which they interacted.

(Text from the publisher)

Table of contents

Introduction. Disease Classification and Mental Illness: Ancient and Modern Perspectives – Chiara Thumiger and P. N. Singer

Broader Reflections on Mental Illness: Medical Theories in Their Socio-intellectual Context

Between Insanity and Wisdom: Perceptions of Melancholy in the Ps.-Hippocratic Letters 10–17 – George Kazantzidis

“Not a Daimōn, but a Severe Illness”: Oribasius, Posidonius and Later Ancient Perspectives on Superhuman Agents Causing Disease – Nadine Metzger

Individual Authors and Themes

Athenaeus of Attalia on the Psychological Causes of Bodily Health – Sean Coughlin

Archigenes of Apamea’s Treatment of Mental Diseases – Orly Lewis

Mental Perceptions and Pathology in the Work of Rufus of Ephesus – Melinda Letts

Mental Disorders and Psychological Suffering in Galen’s Cases – Julien Devinant

Galen on Memory, Forgetting and Memory Loss – Ricardo Julião

Stomachikon, Hydrophobia and Other Eating Disturbances: Volition and Taste in Late-Antique Medical Discussions – Chiara Thumiger

“A Most Acute, Disgusting and Indecent Disease”: Satyriasis and Sexual Disorders in Ancient Medicine – Chiara Thumiger

Mental Derangement in Methodist Nosography: What Caelius Aurelianus Had to Say – Anna Maria Urso

Mental Illnesses in the Medical Compilations of Late Antiquity: The Case of Aëtius of Amida – Ricarda Gäbel

Philosophy and Mental Illness

Making the Distinction: The Stoic View of Mental Illness – Marke Ahonen

Philosophical Psychological Therapy: Did It Have Any Impact on Medical Practice? – Christopher Gill

Galen’s Pathological Soul: Diagnosis and Therapy in Ethical and Medical Texts and Contexts – P. N. Singer

Link

https://brill.com/view/title/34931?contents=toc-44457

Hymnes Orphiques

Pierre CHUVIN, Marie-Christine FAYANT, avec la contribution de Francis VIAN,
Paris: Les Belles Lettres, 2014

Description

Le recueil des Hymnes orphiques, livre de prières du IIIe siècle de notre ère, nous donne à travers ses quatre-vingt-huit textes un accès direct, et unique, à la fois à des conceptions religieuses complexes et originales et aux préoccupations quotidiennes d’un petit groupe de fidèles se réclamant de l’orphisme dans la région de Pergame en Asie Mineure. Bien que transmis intégralement, et non en miettes comme l’essentiel du corpus dit orphique, il n’a guère retenu l’attention ni des philosophes ni des historiens de la religion ni des spécialistes de poésie. Trop peu orphiques pour les uns, trop peu poétiques pour les autres, ces incantations ont pourtant révélé peu à peu, depuis environ vingt-cinq ans, les secrets de leur architecture mais les deux grands savants francophones, Jean Rudhardt puis Francis Vian, qui avaient (séparément) conçu le projet de les éditer, n’ont pu le mener à bien. De ce recueil méconnu la Collection des Universités de France offre donc la première édition scientifique française qui a bénéficié des ultimes réflexions de F. Vian — il avait confié à Marie-Christine Fayant des notes et brouillons rassemblés en vue de l’édition — et des relectures conjointes de Pierre Chuvin, disciple de longue date de F. Vian. Ce volume vient enrichir notre connaissance de la poésie hymnique des Anciens : les Hymnes orphiques nous ont été transmis dans les mêmes manuscrits que les Hymnes homériques, les Hymnes de Callimaque et ceux de Proclus, mais ils manifestent une grande originalité par rapport à ceux-ci, nous faisant goûter, derrière leur formalisme de surface, la saveur d’une piété au ras de la vie, de la naissance à la mort. Prières ferventes ou moments d’exaltation dionysiaque, dans ces litanies passe le souffle des grands courants de pensée de l’époque. Leur publication veut permettre une plus juste appréciation de leur valeur et fournir à tous ceux qu’intéresse la religiosité de l’Antiquité tardive les clés, linguistiques et conceptuelles, nécessaires pour entrer dans ce monde où s’est forgée une partie du nôtre.

(Texte de la maison d’édition)

Lien

https://www.lesbelleslettres.com/livre/2820-hymnes-orphiques 

The aporetic tradition in ancient philosophy

 George Karamanolis, Vasilis Politis (eds.), Cambridge: Cambridge University Press, 2017

 Description

Ancient philosophers from an otherwise diverse range of traditions were connected by their shared use of aporia – translated as puzzlement rooted in conflicts of reasons – as a core tool in philosophical enquiry. The essays in this volume provide the first comprehensive study of aporetic methodology among numerous major figures and influential schools, including the Presocratics, Plato, Aristotle, Plutarch, Alexander of Aphrodisias, Academic sceptics, Pyrrhonian sceptics, Plotinus and Damascius. They explore the differences and similarities in these philosophers’ approaches to the source, structure, and aim of aporia, their views on its function and value, and ideas about the proper means of generating such a state among thinkers who were often otherwise opposed in their overall philosophical orientation. Discussing issues of method, dialectic, and knowledge, the volume will appeal to those interested in ancient philosophy and in philosophical enquiry more generally.

(Text by the editors)

Table of contents

Contributors

Introduction

Chapter 1 – Contradiction and Aporia in Early Greek Philosophy

Chapter 2 – Socrates and the Benefit of Puzzlement

Chapter 3 – Aporia ans Sceptical Argument in Plato’s Early Dialogues

Chapter 4 – Aporia in Plato’s Parmenides

Chapter 5 – Aporia in Plato’s Theaetetus and Sophist

Chapter 6 – Aporia and Dialectical Method in Aristotle

Chapter 7 – Aporia in Aristotle’s Metaphysics Beta

Chapter 8 – Uses of Aporiai in Aristotle’s Generation of Animals

Chapter 9 – Aporia and the New Academy

Chapter 10 – Aporetic Elements in Plutarch’s Philosophy

Chapter 11 – Aporia and Enquiry in Ancient Pyrrhonism

Chapter 12 – Aporia and Exegesis

Chapter 13 – The Aporetic Character os Plotinu’s Philosophy

Chapter 14 – Aporia and the Limits os Reason and of Language in Damascius

Bibliography

Index Locorum

Subject Index

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