Bréhier, É.
Plotin, Ennéades, t. II (1924)
C’est le point capital qui sépare l’hellénisme du christianisme ; voyez Ennéade II, 1 et la notice.
C’est le point capital qui sépare l’hellénisme du christianisme ; voyez Ennéade II, 1 et la notice.
Le passage s’adresse à des monothéistes chrétiens.
Voyez Vie de Plotin 16 comment il confia à ses disciples Amélius et Porphyre l’examen détaillé des doctrines et des écrits des gnostiques.
D’après ce passage et la fin du chapitre, les gnostiques pratiquaient donc deux formes de magie, la conjuration des pouvoirs célestes (et il faut noter que Plotin lui-même a failli être victime de cette forme…
Le sixième fragment se rapporte au thème de la pensée de soi, qui donne lieu à de longs développements dans un traité écrit avant celui-ci, le Traité III de la cinquième Ennéade. Ce fragment est…
La comparaison de la vie des sens avec le sommeil est issue de Platon (par ex. Timée 52 b) et se retrouve chez Plotin (4, 8 début) ; elle est employée à satiété par Philon…
Mais à ce mythe se juxtapose un autre mythe de la naissance d’Éros-démon, celui que raconte Diotime dans le Banquet (204 a) ; ici, Éros n’est plus le fils d’Aphrodite ; il est né seulement…
L’image de l’arbre du monde se retrouve au De plantatione de Philon d’Alexandrie, § 4 sq.; cf. ci-dessous, p. 166.
Comparer chapitre 1, 37 ; Plotin doit viser, dans ces deux passages la thèse gnostique des générations au sein de la réalité intelligible, thèse qu’il a soumise à une critique de détail dans II, 9).
L’hypothèse de la création, qui est non seulement celle des chrétiens, mais celle de certains platoniciens (Atticus, Plutarque), implique donc, pour Plotin, une idée inférieure de la Providence.