Bréhier, É.
Plotin, Ennéades, t. II (1924)
Il s’agit ici de la manière dont finit le monde d’après les gnostiques (cf. II, 9), par le repentir du démiurge.
Il s’agit ici de la manière dont finit le monde d’après les gnostiques (cf. II, 9), par le repentir du démiurge.
Ce traité est Ennéade II, 9, cité sous un autre titre au chap. 24 ; Plotin n’y a pas nommé les gnostiques en propres termes. La plupart des autorités citées par Porphyre ne sont pour…
Preuve de Philon, de incorruptib. mundi, II, 491 Mangey.
Cette théorie d’un démiurge qui crée le monde, puis l’abandonne à lui-même, puis le corrige, est sans doute une théorie dos gnostiques qu’a combattus Plotin. Elle a un parallèle frappant dans les idées de Valentin…
Ce traité a, dans ces derniers temps, appelé tout particulièrement l’intérêt des historiens des religions (note 1 : C. Schmidt, Plotins Stellung zum Gnosticismus und kirchlichen Christentum, Leipzig, 1901 ; Bousset, Hauptprobleme der Gnosis. p. 186…
« Exil » et « repentir » s’expliquent par la mythologie des gnostiques. Les « empreintes » doivent être ces caractères magiques, que l’on voit gravés sur une sphère magique d’Athènes (Cf. Delatte, Bullet. Corr. hellénique 1913, p. 173) et dont…
C’est le point capital qui sépare l’hellénisme du christianisme ; voyez Ennéade II, 1 et la notice.
Le passage s’adresse à des monothéistes chrétiens.
Voyez Vie de Plotin 16 comment il confia à ses disciples Amélius et Porphyre l’examen détaillé des doctrines et des écrits des gnostiques.
D’après ce passage et la fin du chapitre, les gnostiques pratiquaient donc deux formes de magie, la conjuration des pouvoirs célestes (et il faut noter que Plotin lui-même a failli être victime de cette forme…