Marius Victorinus entre gnosticisme et néoplatonisme

Description et organisation

L’iniziativa dei seminari sul Neoplatonismo latino (coordinati da A. Galonnier e H. Casanova Robin) è particolarmente importante per gettare luce su un aspetto meno conosciuto della filosofia platonica, che di solito privilegia il mondo greco. Per quanto riguarda Mario Vittorino, dopo gli studi magistrali di Pierre Hadot, la ricerca ha ulteriormente messo in evidenza quanto profondamente influenzato dalla filosofia platonica fosse stato lo scrittore, che elabora in tal modo una visione particolarmente originale del cristianesimo niceno. Inoltre, Vittorino nella sua speculazione serba traccia di influenze meno ‘ortodosse’, vale a dire dottrine caldaiche e gnostiche. Pur se poco conosciuto, questo autore è un testimone eloquente dell’osmosi tra filosofia neoplatonica e correnti esoteriche, senza tralasciare l’applicazione di tale schema alla dottrina cristiana. Non a caso Agostino ne traccia un ritratto all’inizio del libro 8 delle Confessioni, quasi a voler dimostrare che cristianesimo e filosofia possono interagire tra loro.

Je voudrais signaler que dans la journée du 05 avril 2014 (salle D116 – 1er étage) à 15h 45 je ferai une conférence ayant comme titre : « Marius Victorinus entre gnosticisme et néoplatonisme » (Chiara O. Tommasi Moreschini – Université de Pise).

Cette conférence aura lieu à la Maison de la recherche de l’Université Paris-Sorbonne, 28 rue Serpente 75006 Paris et se déroulera dans le cadre du séminaire « La tradition du néoplatonisme latin au Moyen Âge et à la Renaissance » organisé par Hélène Casanova-Robin et Alain Galonnier, avec la collaboration d’Alice Lamy, et avec le soutien de THETA (CNRS – Centre Jean Pépin) et EA 4081 « Rome et ses renaissances » (Université Paris-Sorbonne). Voici le propos de ce séminaire : « La réalité d’une école néoplatonicienne latine fait débat depuis de nombreuses années. Les interrogations se bousculent donc à son sujet : a-t-elle vraiment existé, structurée par une tendance doctrinale et des représentants conscients d’y appartenir, ou n’y eut-il que des auteurs d’expression latine dispersés, qui se sont référés, chacun à sa manière, avec des objectifs et des résultats différents, aux penseurs néoplatoniciens grecs ? Dans quelle mesure les multiples emprunts faits à ces derniers que l’on peut y repérer trahissent-ils une adhésion plus ou moins profonde au système qui les sous-tend, ou une réception superficielle et une pure instrumentalisation ? Peut-on concevoir un tel mouvement en dehors du commentarisme strict ? Le néoplatonisme chrétien serait-il le seul à avoir constitué une tradition, renvoyant le courant païen à la nébuleuse évoquée ? C’est à ce genre de questions, et à certaines autres, que nous nous efforcerons de répondre, en parcourant, sous divers éclairages, plus de mille ans d’histoire de la pensée occidentale ».

EPHE

 Il lato oscuro della Tarda Antichità.

Marginalità e integrazione delle correnti esoteriche nella spiritualità filosofica dei secoli II-VI 

Description et organisation

La première rencontre du programme de recherche triennal Italie-France-Allemagne intitulé « Il lato oscuro della Tarda Antichità. Marginalità e integrazione delle correnti esoteriche nella spiritualità filosofica dei secoli II-VI » sous la direction conjointe de Helmut Seng (Universität Konstanz), Chiara Ombretta Tommasi Moreschini (Università di Pisa) et moi-même (Institut d’Études Avancées de Nantes), aura lieu en octobre prochain à la Villa Vigoni, Italie. Deux autres rencontres sont prévues en 2014 et 2015.

Ce programme de recherche triennal a obtenu le financement de la Villa Vigoni, de la Fondation Maison des Sciences de l’Homme (FMSH) et de la Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG).

Les directeurs cités supra sont responsables respectivement des équipes allemande, italienne et française. Voici respectivement les participants de chacune de ces équipes :

  • Équipe allemande : I. Tanaseanu-Döbler, C. Helmig (Humboldt-Universität Berlin), I. Männlein-Robert (Eberhard-Karls-Universität Tübingen), R. Thiel (Institut für Altertumswissenschaften, Jena), E. Norelli (Université de Genève), O. Schelske (Eberhard-Karls-Universität Tübingen), C. Tornau (Julius-Maximilians-Universität Würzburg).
  • Équipe italienne : G. Sfameni Gasparro, M. Monaca, T. Sardella (Università di Catania), M. Facella (Università di Pisa), A. Longo (Università dell’Aquila), D. Taormina (Université Roma Tor Vergata).
  • Équipe française : J.-D. Dubois (EPHE), P. Hoffmann (EPHE), C. Macris (LEM, CNRS), A. Van den Kerchove (EPHE), A. Giavatto (Université de Nantes) et A. Timotin (Académie Roumaine).

Ces équipes sont composées de spécialistes de différentes formations — philologie antique, histoire antique, histoire des religions, philosophie antique — et méthodologies, qui comptent avec de nombreuses publications dans le domaine de l’Antiquité Tardive grecque et latine.

Ces trois équipes se consacreront ensemble à examiner comment et dans quelle mesure les courants « marginaux » — la littérature oraculaire, gnostique et hermétique mais aussi les papyrus magiques, les fragments orphiques, la littérature pythagoricienne et alchimique, les cultes à mystères — se sont articulés au sein du tissus socio-culturel de l’Empire romain et ont été appropriés ou repoussés par les courants dominants — judaïsme, christianisme et médio- et néoplatonisme.

Cette investigation sera basée sur des sources non seulement littéraires mais aussi documentaires et iconographiques (papyrus, inscriptions, monuments archéologiques, etc) et sera conduite à partir de trois thèmes connexes :

1. Controverse, identité, orthodoxie et hérésie ;

2. Hiérarchie ;

3. Textes, rituels, expériences spirituelles.

(Texte des organisateurs)

Lien

https://www.cairn.info/revue-de-l-histoire-des-religions-2017-1-page-133.htm

Ὁ ἐν οὐρανῷ ᾍδης

La naissance du Purgatoire dans l’Antiquité

Thèse pour obtenir le grade de docteur de l’École Pratique des Hautes Études, Mention Réligions et Systèmes de Pensée

Présentée et soutenue par Adrian Mihai, le 2 juillet 2021

Sous la direction de : Pierre Bonnechere (UdM) et Philippe Hoffmann (EPHE)

Membres du jury : Mauro Bonazzi, professeur à l’Università degli studi di Milano (Italie) ; Pierre Bonnechere, professeur à l’Université de Montréal (Canada) ; Jean-Daniel Dubois, directeur d’études, EPHE ; Philippe Hoffmann, directeur d’études, EPHE ; Jean-Michel Roessli, professeur à Concordia University (Canada).

Description

L’objectif de sa thèse a été de montrer que l’Hadès ouranien, comme un des lieux de l’au-delà, durant la période hellénistique et romaine, était surtout un lieu purgatoire, et n’a aucun rapport avec le soi-disant « Enfer céleste » duquel les spécialistes nous parlent depuis presqu’un siècle. Sa thèse, structurée en quatre parties, présente deux parties qui nous intéressent particulièrement : la troisième partie, consacrée à la doctrine du Purgatoire selon Cicéron et Virgile et chez leurs interprètes néoplatoniciens, ainsi que dans l’hermétisme et le gnosticisme ; et la quatrième partie, où il est abordé la doctrine du Purgatoire dans le Oracles chaldaïques et dans les écrits de Proclus, particulièrement dans son Commentaire sur la République de Platon.

(Texte de l’auteur) 

Lien

 Position_de_thèse_Mihai