Bréhier, É.
Plotin, Ennéades, t. II (1924)
Ce traité est Ennéade II, 9, cité sous un autre titre au chap. 24 ; Plotin n’y a pas nommé les gnostiques en propres termes. La plupart des autorités citées par Porphyre ne sont pour…
Ce traité est Ennéade II, 9, cité sous un autre titre au chap. 24 ; Plotin n’y a pas nommé les gnostiques en propres termes. La plupart des autorités citées par Porphyre ne sont pour…
L’hypothèse de la création, qui est non seulement celle des chrétiens, mais celle de certains platoniciens (Atticus, Plutarque), implique donc, pour Plotin, une idée inférieure de la Providence.
Mais à ce mythe se juxtapose un autre mythe de la naissance d’Éros-démon, celui que raconte Diotime dans le Banquet (204 a) ; ici, Éros n’est plus le fils d’Aphrodite ; il est né seulement…
Les spécialistes inclinent généralement à considérer comme une création originale de Plotin la notion d’éternité intemporelle, en s’appuyant, évidemment, sur le Timée et, en remontant plus loin encore, sur le fr. B 8, 5-6 DK…
Cette doctrine d’une matière intelligible de mouvance platonicienne allait donc être transmise à Plotin par le moyen platonisme (note 17 : Voir Plutarque, Quaest., 1002 A, éd. Cherniss ; Numénius, fr. 11, éd. des Places ; Calcidius, In Tim., par. 295,…